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Main body of this text : -------------------- Au temps où longuement j\'avais souffert, Où les heures m\'étaient des pièges, Tu m\'apparus l\'accueillante lumière Qui luit aux fenêtres, l\'hiver, Au fond des soirs, sur de la neige. Ta clarté d\'âme hospitalière Frôla, sans le blesser, mon coeur, Comme une main de tranquille chaleur. Puis vint la bonne confiance, Et la franchise, et la tendresse, et l\'alliance Enfin de nos deux mains amies, Un soir de claire entente et de douce accalmie. Depuis, bien que l\'été ait succédé au gel, En nous-mêmes, et sous le ciel, Dont les flammes éternisées Pavoisent d\'or tous les chemins de nos pensées, Et que l\'amour soit devenu la fleur immense Naissant du fier désir Qui sans cesse, pour mieux encor grandir, En notre coeur se recommence Je regarde toujours la petite lumière Qui me fut douce, la première. (Recueil : Les heures claires) '>
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Au temps où longuement j\'avais souffert
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Emile Verhaeren

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
BY [Émile_Verhaeren ]

2004-05-08  | [This text should be read in francais]    |  Вписаний в бібліотеку Nicole Pottier



Au temps où longuement j'avais souffert,
Où les heures m'étaient des pièges,
Tu m'apparus l'accueillante lumière
Qui luit aux fenêtres, l'hiver,
Au fond des soirs, sur de la neige.

Ta clarté d'âme hospitalière
Frôla, sans le blesser, mon coeur,
Comme une main de tranquille chaleur.

Puis vint la bonne confiance,
Et la franchise, et la tendresse, et l'alliance
Enfin de nos deux mains amies,
Un soir de claire entente et de douce accalmie.

Depuis, bien que l'été ait succédé au gel,
En nous-mêmes, et sous le ciel,
Dont les flammes éternisées
Pavoisent d'or tous les chemins de nos pensées,
Et que l'amour soit devenu la fleur immense
Naissant du fier désir
Qui sans cesse, pour mieux encor grandir,
En notre coeur se recommence
Je regarde toujours la petite lumière
Qui me fut douce, la première.

(Recueil : Les heures claires)

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