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Main body of this text : -------------------- La lune s\'attristait. Des séraphins en pleurs Rêvant, l\'archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l\'azur des corolles. C\'était le jour béni de ton premier baiser. Ma songerie aimant à me martyriser S\'enivrait savamment du parfum de tristesse Que même sans regret et sans déboire laisse La cueillaison d\'un Rêve au coeur qui l\'a cuilli. J\'errais donc, l\'oeil rivé sur le pavé vieilli Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue Et dans le soir, tu m\'es en riant apparue Et j\'ai cru voir la fée au chapeau de clarté Qui jadis sur mes beaux sommeils d\'enfant gaté Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d\'étoiles parfumées. '>
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La lune s\'attristait...
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Stéphane Mallarmé

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BY [Stéphane_Mallarmé ]

2004-04-10  | [This text should be read in francais]    |  Вписаний в бібліотеку Nicole Pottier



La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.
C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cuilli.
J'errais donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gaté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.

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