agonia
ukraine

v3
 

Agonia – Літературні майстерні | ÐŸÑ€Ð°Ð²Ð¸Ð»Ð° | Mission Контакт | Ð’пишіться
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Стаття Товариства Конкурс Есе Мультімедія Персональні Поезія Преса

Poezii Romnesti - Romanian Poetry

poezii


 


Тексти того самого автора


Переклади цього тексту
Main body of this text : -------------------- Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse, L\'autre sur son beau front retombe avec mollesse, Et le couvre à demi : Telle, pour sommeiller, la blanche tourterelle Courbe son cou d\'albâtre et ramène son aile Sur son oeil endormi ! Le doux gémissement de son sein qui respire Se mêle au bruit plaintif de l\'onde qui soupire À flots harmonieux ; Et l\'ombre de ses cils, que le zéphyr soulève, Flotte légèrement comme l\'ombre d\'un rêve Qui passe sur ses yeux ! ................................................. Que ton sommeil est doux, ô vierge ! ô ma colombe ! Comme d\'un cours égal ton sein monte et retombe Avec un long soupir ! Deux vagues que blanchit le rayon de la lune, D\'un mouvement moins doux viennent l\'une après l\'une Murmurer et mourir ! Laisse-moi respirer sur ces lèvres vermeilles Ce souffle parfumé !...Qu\'ai-je fait ? Tu t\'éveilles : L\'azur voilé des cieux Vient chercher doucement ta timide paupière ; Mais toi, ton doux regard, en voyant la lumière, N\'a cherché que mes yeux ! Ah ! que nos longs regards se suivent, se prolongent, Comme deux purs rayons l\'un dans l\'autre se plongent, Et portent tour à tour Dans le coeur l\'un de l\'autre une tremblante flamme, Ce jour intérieur que donne seul à l\'âme Le regard de l\'amour ! Jusqu\'à ce qu\'une larme aux bords de ta paupière, De son nuage errant te cachant la lumière, Vienne baigner tes yeux, Comme on voit, au réveil d\'une charmante aurore, Les larmes du matin, qu\'elle attire et colore, L\'ombrager dans les cieux. ................................................. Parle-moi ! Que ta voix me touche ! Chaque parole sur ta bouche Est un écho mélodieux ! Quand ta voix meurt dans mon oreille, Mon âme résonne et s\'éveille, Comme un temple à la voix des dieux ! Un souffle, un mot, puis un silence, C\'est assez : mon âme devance Le sens interrompu des mots, Et comprend ta voix fugitive, Comme le gazon de la rive Comprend le murmure des flots. Un son qui sur ta bouche expire, Une plainte, un demi-sourire, Mon coeur entend tout sans effort : Tel, en passant par une lyre, Le souffle même du zéphyre Devient un ravissant accord ! ...........................'>
0

 ÐšÐ¾Ð¼ÐµÐ½Ñ‚арі членів


print e-mail
Дивились: 7189 .



Chant d\'amour (II)
ðÿð¾ðµð·ñ–ñ [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
BY [ALPHONSE_de_LAMARTINE ]

2005-09-08  | [This text should be read in francais]    |  Вписаний в бібліотеку Valeria Pintea



Un de ses bras fléchit sous son cou qui le presse,
L'autre sur son beau front retombe avec mollesse,
Et le couvre à demi :
Telle, pour sommeiller, la blanche tourterelle
Courbe son cou d'albâtre et ramène son aile
Sur son oeil endormi !

Le doux gémissement de son sein qui respire
Se mêle au bruit plaintif de l'onde qui soupire
À flots harmonieux ;
Et l'ombre de ses cils, que le zéphyr soulève,
Flotte légèrement comme l'ombre d'un rêve
Qui passe sur ses yeux !

.................................................

Que ton sommeil est doux, ô vierge ! ô ma colombe !
Comme d'un cours égal ton sein monte et retombe
Avec un long soupir !
Deux vagues que blanchit le rayon de la lune,
D'un mouvement moins doux viennent l'une après l'une
Murmurer et mourir !

Laisse-moi respirer sur ces lèvres vermeilles
Ce souffle parfumé !...Qu'ai-je fait ? Tu t'éveilles :
L'azur voilé des cieux
Vient chercher doucement ta timide paupière ;
Mais toi, ton doux regard, en voyant la lumière,
N'a cherché que mes yeux !

Ah ! que nos longs regards se suivent, se prolongent,
Comme deux purs rayons l'un dans l'autre se plongent,
Et portent tour à tour
Dans le coeur l'un de l'autre une tremblante flamme,
Ce jour intérieur que donne seul à l'âme
Le regard de l'amour !

Jusqu'à ce qu'une larme aux bords de ta paupière,
De son nuage errant te cachant la lumière,
Vienne baigner tes yeux,
Comme on voit, au réveil d'une charmante aurore,
Les larmes du matin, qu'elle attire et colore,
L'ombrager dans les cieux.

.................................................

Parle-moi ! Que ta voix me touche !
Chaque parole sur ta bouche
Est un écho mélodieux !
Quand ta voix meurt dans mon oreille,
Mon âme résonne et s'éveille,
Comme un temple à la voix des dieux !

Un souffle, un mot, puis un silence,
C'est assez : mon âme devance
Le sens interrompu des mots,
Et comprend ta voix fugitive,
Comme le gazon de la rive
Comprend le murmure des flots.

Un son qui sur ta bouche expire,
Une plainte, un demi-sourire,
Mon coeur entend tout sans effort :
Tel, en passant par une lyre,
Le souffle même du zéphyre
Devient un ravissant accord !
...........................

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Літературний дім, поезіїї та культури. пишіть і насолоджуйтесь статті, есе, проза, класика та конкурси. poezii
poezii
poezii  Ð¿ð¾ñˆñƒðº  Agonia €“ Літературð½ñ– ð¼ð°ð¹ñÑ‚ерð½ñ–  

Reproduction of any materials without our permission is strictly prohibited.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net


E-mail | Privacy and publication policy

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!